Une ferme anciennequi a évolué avec le Plateau
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La ferme de ne fait pas de vente à la ferme
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Nous n’organisons pas de visites de notre ferme mais nous accueillons volontiers du public dans le cadre d’animations sur le Plateau
Une ferme ancrée
dans l'histoire du Plateau
Les Fermes du Plateau de Saclay - La Ferme du Trou salé
Une petite exploitation rattachée à la ferme de Toussus
La ferme du Trou Salé est construite après la Révolution française, là où se trouve la Porte du Trou Salé. C’est l’une des 25 portes, réparties sur 43 km, qui délimitent le village du Grand Parc de chasse du roi Louis XIV. À partir des années 1920, son histoire devient liée à la ferme de Toussus.
(Texte composé d’après le témoignage de Nicole Tronchon-Thierry)
« Mon père, André Tronchon, originaire du Val d’Oise, épouse en 1920 la fille unique d’un agriculteur et reprend l’exploitation des terres de son beau-père sur la ferme de Toussus. Très vite il cherche à s’agrandir et rachète de petites exploitations avoisinantes, dont la ferme du Trou Salé. Il perd aussi des terres, notamment avec la construction de l’aéroport Toussus-Paris en 1923. Il cultive principalement des céréales et la main-d’œuvre sur la ferme est nombreuse : on compte environ 10 salariés pour 100 ha, auxquels s’ajoutent les saisonniers. »
De l’élevage de brebis aux grandes cultures
(Texte composé d’après le témoignage de Jacques Thierry)
« J’ai épousé Nicole en 1949. J’ai appris le métier d’agriculteur auprès de mon père et nous reprenions l’exploitation du sien. Je décide de faire de l’élevage de brebis et mon troupeau compte jusqu’à 700 bêtes. Je les fais pâturer sur mes terres, mais aussi sur celles d’autres agriculteurs du Plateau. Je les installe sur des terres louées au terrain d’aviation de Guyancourt et j’ai besoin d’embaucher un berger qui les surveille nuit et jour. Je fais construire une grande bergerie moderne pour l’hiver. »
« Et puis les conditions deviennent moins favorables à l’élevage : je perds ce terrain, j’ai de la difficulté à trouver des bergers et l’abattoir avec lequel je fonctionnais ferme, m’obligeant à aller jusqu’à Melun. La vente directe ne fonctionne pas non plus, alors je décide d’arrêter l’élevage. Je continue de cultiver du blé, des pois fourragers, du maïs, des féveroles, des betteraves sucrières et des pommes de terre. »
Depuis 2015, Julien, petit-fils de Jacques, est revenu travailler à la ferme avec ses parents. L’envie avait toujours été là et, après avoir travaillé chez Moulins Soufflet, la conjoncture étant favorable, il a décidé de revenir.
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Le saviez-vous ?
À l’époque où Jacques Thierry élevait ses brebis et les faisait pâturer sur le Plateau, un code avait été mis en place avec les autres agriculteurs. Une branchée plantée à l’entrée d’un champ indiquait qu’il ne pouvait pas y amener ses brebis. Ce pouvait être, par exemple, parce que de la luzerne avait été semée sous couvert et ne se voyait pas. C’était un moyen simple de savoir où il pouvait faire pâturer son troupeau !